Passage de la primauté des prestations à la primauté des cotisations au 1er janvier 2026
Le 1er janvier 2026, la FPP UIAG fera passer son système de prévoyance de la primauté des prestations à la primauté des cotisations.
Avec la primauté des cotisations, la prévoyance vieillesse fonctionne comme une caisse d’épargne. Cela permet également de mettre en œuvre des formes de travail flexibles, des modifications du taux d’occupation et des rachats dans la prévoyance de manière plus simple et plus compréhensible que dans la primauté des prestations.
Dans la primauté des cotisations, le montant de la rente de vieillesse est calculé à partir de l’avoir de vieillesse épargné jusqu’à la retraite.
En revanche, dans la primauté des prestations, le montant de la rente de vieillesse dépend du dernier salaire assuré.
Dans le cadre de ce changement, il est à noter une série d’adaptations dans le règlement de prévoyance.
Raisons du changement
Du point de vue du financement, la primauté des cotisations est globalement plus transparente en ce qui concerne la constitution du capital d’épargne et les cotisations. En cas d’adaptation du salaire ou du taux d’occupation, les versements complémentaires ont parfois entraîné par le passé des charges supplémentaires non souhaitées.
La primauté des cotisations est mieux adaptée au marché du travail actuel, où les changements de taux d’occupation ou d’employeur sont fréquents, elle permettra à l’avenir de mettre en œuvre d’autres options individuelles pour les assurés.
En outre, la primauté des prestations, qui était autrefois la forme dominante de la prévoyance vieillesse, est devenue un produit de niche. Ainsi, seuls 6% environ des caisses en Suisse sont aujourd’hui en primauté des prestations. Il est donc de plus en plus difficile de trouver à la fois du personnel qualifié et des logiciels de gestion adaptés, ce qui complique et renchérit encore l’administration de la caisse.
Ce qui change
Le calcul du salaire assuré est simplifié par l’application d’une déduction de coordination unique, liée comme auparavant au taux d’occupation.
Les cotisations d’épargne seront plus élevées, tandis que les cotisations de risque et de frais seront plus faibles. Le coût total des cotisations des assurés et des entreprises reste identique.
Dans la primauté des cotisations, ce n’est plus le dernier salaire assuré qui détermine le montant de la rente, mais l’avoir de vieillesse épargné multiplié par le taux de conversion. L’avoir de vieillesse se compose des cotisations et des intérêts. Alors que les cotisations pour les assurés et les entreprises sont fixées par le règlement en tant que pourcentage du salaire assuré, les intérêts sont déterminés chaque année par le conseil de fondation sur la base de la situation financière de la caisse de pension.
Ce qui ne change pas
Le niveau des prestations de vieillesse est maintenu. Pour ce faire, des dispositions transitoires visant à garantir les droits acquis seront intégrées dans le règlement et des provisions seront constituées dans la caisse. Cela signifie que, sur la base du salaire et du taux d’occupation actuels au 31.12.2025, personne ne paiera des cotisations plus élevées ou ne verra ses prestations de vieillesse baisser.
Les prestations en cas d’incapacité de travail (invalidité) et de décès sont calculées avec les mêmes pourcentages que précédemment.
La répartition de la charge des cotisations entre les entrepreneurs et les assurés reste inchangée.
Pour les retraités, rien ne change. La pension est versée comme d’habitude, chaque mois, au même montant.
Downloads
L’enregistrement et les diapositives de présentation de la séance d’information du 10 juin 2025 sont disponibles dans l’espace membres.